reitzman.com
Site d'Igor Reitzman
psychologue humaniste (1)

(1) Dans la proximité de Carl Rogers, Abraham Maslow,Douglas Mac Gregor, Gordon...
Qui je suis et pourquoi ce site
Longtemps enseignant, puis formateur, praticien de l'analyse émotionnelle et à l'occasion conférencier, j'écris depuis 20 ans, des textes refusés par tous les éditeurs contactés.
Après un premier essai auto-édité fin 2002 (2 000 exemplaires : 1 000 vendus grâce à quelques amis et 4 libraires ; et 1000 qui s'écouleront doucement), j'ai découvert avec plaisir de très larges extraits de mon livre sur divers sites. Ce plaisir de me retrouver ainsi accueilli par des amis inconnus, m'a conduit à décider la création de mon propre site, une adresse où l'on trouvera, sans attendre 10 ans, la totalitéde mes textes sur des sujets divers, dans leur inachèvement provisoire ou définitif. Je n'attendrai plus d'être totalement satisfait d'un texte pour le proposer, puisque je pourrai le reprendre pour l'améliorer…
Diffuser des idées par mon site, c'est donc contourner mon propre perfectionnisme, en même temps que je déjoue la toute puissante censure des éditeurs.
Je veux aussi tenir compte du déplacement d'une partie du lectorat vers des textes brefs trouvés très vite et lus de même.
pour des éléments biographiques plus fournis, cliquez ici
Ce qu'on trouve sur ce site
Des concepts nouveaux comme ceux de violance (qui vise à réparer un grave détournement de sens), violances majeures (dont le viol et le dressage à la soumission sont des exemples trop familiers), micro-violances (si légères qu'elles ne sont même pas perçues comme violances par celui-là même qui les subit, mais s'alourdissent par le cumul au long des années)...
Mes travaux sur les processus individuels, collectifs et institutionnels à l'oeuvre dans les crimes contre l'humanité et le terrorisme. C'est le 5ème étage du Sommaire. On y trouve par exemple N'importe qui peut-il devenir tortionnaire ? ou Dressage et nazification d'une société..
La présentation d'un dispositif original, le doxodrame, un outil qui peut intéresser les psycho-sociologues, les formateurs, les enseignants…
Une remise en cause de quelques institutions vénérables :
Famille traditionnelle, école, religion, psychanalyse, Etat…
Une présentation originale, partiale et partielle de théories et de concepts importants déjà en circulation mais méconnus du plus grand nombre :
non-défensivité, interprétations, transferts, projections, identifications, théorie de la Dissonance cognitive, etc.
Quelques pistes et des propositions concrètes pour aller vers une société plus humaine - C'est le 4ème étage du Sommaire
GAZA : Loi du talion ?
Si l'on s'en tient aux apparences, aux informations jour après jour, on peut penser qu'il s'agit tout bêtement de deux populations qui, tour à tour, se vengent (et bêtement serait bien alors le mot qui convient). Pour lire le texte complet
Samuel Paty serait toujours vivant si… ?
Samuel Paty fut sans conteste une victime du terrorisme islamiste. L’horreur de la décapitation nous renvoie à la férocité des catholiques dans la nuit de la Saint-Barthélemy, il y a 5 siè. A ce titre, sa famille a droit à toute notre compassion. Le professeur Samuel Paty fut-il un martyr de la liberté d’expression ? C’est ce que nous allons examiner ici.. Pour lire le texte complet
Comment le concept violence fut détourné
Ce qui est spectaculaire, ce qui impressionne le témoin éventuel, ce sont les coups, les menaces. Il n'est donc pas surprenant que, par une simple dérive métonymique, la brutalité qui n'était à l'origine que le moyen visible de la violence, ait fini par s'imposer comme étant la violence elle-même.
Du coup, la réalité multiforme de la vraie violence a été enfouie, dissimulée. Le mot clé qui permettait d'en parler avait été détourné pour évoquer d'autres réalités, par exemple la révolte de ceux qui subissent la violence. Puisque le mot violence avait été victime d’un détournement de sens , il était urgent d’en créer un nouveau pour qu’une multitude de signifiés trouvent enfin le signifiant qui leur permettrait de sortir de l’inexprimable.
J'appelle violances les diverses conduites qui ont pour projet (conscient ou non) de forcer, contraindre, mais aussi emprisonner, annexer, confisquer, chosifier, instrumentaliser, programmer, rendre dépendant, prendre emprise, faire pression, etc.
Massacrer pour gagner le Paradis ?
En 2013, sur Radio Notre-Dame et Fréquence Protestante (100.7), catholiques et protestants dialoguent et se partagent paisiblement les temps d'antenne chaque semaine. La divergence des dogmes est pourtant la même qu'au XVIIIème siècle au cours duquel cette divergence avait fourni le prétexte à de nombreux massacres.
Cette férocité qui était massive dans la France chrétienne du XVIème siècle, nous la voyons à l'œuvre aujourd'hui dans d'autres sociétés.
Pour comprendre ce qui est à la racine des massacres au nom de Dieu,
il serait plus pertinent de s'intéresser à la petite enfance des massacreurs et
aux méthodes d'enseignement du dogme qu'au contenu du dogme lui-même.
Pervers l'enfant ?
Quand le Grand Robert diffame le petit Nicolas
en se cachant derrière Papa Sigmund
Si, dans une publication présente dans toutes les bonnes bibliothèques, vous trouviez un texte affirmant que votre enfant chéri, votre petit Nicolas ou votre petit Youri, est un pervers, je risque l'hypothèse que votre sérénité en serait altérée. Peut-être même choisiriez-vous de protester auprès du responsable de la publication et de faire un procès si la rectification était refusée...
Le Grand Robert (éditions 1994 et 2001) ne s'attaque pas à votre enfant en particulier, mais à tous les enfants de tous les temps et de tous les continents.....
pour lire le texte entier, un simple clic suffira
Pour en finir avec l’échec scolaire et le harcèlement
Une démarche concrète
La transformation d’une classe de CP en groupe, est un processus complexe, qui se réalise, pour l’essentiel, dès les premières heures de la rentrée en septembre.
Faire en sorte que ce groupe soit sécurisant pour chacun, orienté vers l'entraide et la réussite de tous, plutôt que vers la compétition, les clans et le harcèlement de l’enfant différent, cela ne va pas de soi. .
La bonne volonté ne suffit pas si on n'a aucune expérience dans ce domaine. Trois journées de formation expérientielle sont souhaitables dans lesquelles les stagiaires expérimenteraient (tantôt comme animatrices, tantôt comme participantes) des structures d'animation. Elles sélectionneraient, adapteraient, inventeraient celles qu'elles proposeront aux enfants. …
Liberté d'expression et respect de l'autre
Humilier l'autre ou lui permettre d'évoluer
Elevé dans le catholicisme, je suis passé à l'athéisme lorsque j'ai eu enfin – à 16 ans - l'occasion de parler avec des camarades libres-penseurs. Ce ne sont pas des caricatures qui m'ont ouvert l'esprit à une autre façon de voir le monde, mais des discussions paisibles dans lesquelles chacun respectait l'autre. Les musulmans, sauf exceptions, n'ont pas plus choisi leur religion que les chrétiens. Elle leur fut imposée dès la plus tendre enfance et l'attachement à leur religion ne fait qu'un avec l'attachement à leurs parents. Quelle satisfaction peut-on trouver à blesser la sensibilité de quelques centaines de millions d'êtres humains ? Se sentant attaqués, ils vont se raidir, faire bloc autour de leurs imams. Ces caricatures sont un formidable cadeau pour les plus fanatiques qui rêvent de guerre sainte et n'attachent pas plus de prix à la vie des autres qu'à la leur. (mis en ligne en 2006)
Texte complet
Cumul des mandats et corruption collective officielle
Le cumul des mandats est généralement présenté comme un moyen efficace de favoriser le développement de sa cité. Si le fait était confirmé, si les villes dont les maires étaient bien en cour, furent fastueusement arrosées, cela voudrait dire qu'on utilisa les impôts payés sur l'ensemble du territoire national pour corrompre collectivement les électeurs de ces villes. Que les crédits ne soient pas répartis en fonction des besoins légitimes des populations mais sur une base de copinage, cela relève du favoritisme et de l'abus de biens sociaux…[...]
Des langues de bois aux bottes de cuir
TARTUFFE en cette fin de XXème siècle est le grand modèle de la classe politique. Les styles de tartufferie se sont diversifiés pour tenir compte des intérêts et des sensibilités différentes dans le corps électoral. Il y a plusieurs langues de bois dans la maison du parrain. [...] Les chefs de l'Opposition critiqueront courtoisement la politique de la Majorité, puis, une fois au pouvoir, ils trouveront de bonnes raisons pour continuer dans la même direction. Chaque camp déçoit à son tour, tandis que l'adversaire se refait une santé par une cure d'opposition. Mais quand la confiance dans la démocratie se sera usée dans ces alternances dérisoires, beaucoup découvriront avec horreur qu'il "est encore fécond, le ventre d'où a surgi la bête immonde." - Extraits de La démocratie détournée
Enseigner la morale ?
Est-on déçu par le comportement d'un grand nombre de jeunes, on propose alors de rétablir le vieux cours de morale à l'école primaire, comme s'il suffisait de "faire la morale" pour que les gens deviennent moraux. La formation morale est nécessaire. Le discours moralisateur est inutile. Il peut même devenir démoralisation et perversion quand la conduite de l'adulte est à l'opposé de son discours.
Ce qui est éducatif ou anti-éducatif, ce sont les actes des adultes et les structures qu'ils mettent en place ...
Ce qui est reçu, intégré, ce n'est pas ce que dit le maître, c'est ce qu'il fait, c'est le mode de relation qu'il instaure avec chacun.
S'il dit "FRATERNITE" et qu'il fasse rire aux dépens des plus faibles, le mot "FRATERNITE" est associé à dérision et hypocrisie. S'il dit "RESPECT" et s'autorise de cinglantes dévalorisations ou de mauvais calembours sur les noms des enfants, le mot "RESPECT" renvoie à mépris et formalisme désuet. S'il se présente comme garant de la LOI, et qu'il bavarde à haute voix avec un collègue dans la salle d'examen, sa LOI apparaîtra comme "la raison du plus fort" à tous ceux dont la réflexion est parasitée ... S'il dit "RESPONSABILITE" en refusant aux enfants toute occasion même minime d'exercer leur liberté, le mot "RESPONSABILITE" n'est plus qu'une coquille vide qui renvoie à culpabilité et punition.
C'est en respectant l'enfant et en lui faisant confiance qu'on lui apprend le respect de lui-même et de l'autre, la confiance en lui et en l'autre.
Une éducation respectueuse doit tenir compte de ses motivations, de ses besoins et de ses possibilités. Le système de la carotte et du bâton (bonnes notes/mauvaises notes) convient au dressage des chiens. Avec des enfants, c'est une démarche paresseuse et surtout désastreuse. Offrir chaque jour, à chaque enfant, quel que soit son niveau, une activité dans laquelle une réussite est possible, si minime soit-elle, voilà ce qu'on doit demander à l'enseignant. Cela suppose une formation et des classes à faible effectif (entre 6 et 12, selon l'âge et les difficultés)...